Héhé, comme le titre de la section, mais bon ...
Bref ; les vampires ont toujours été présents dans les cultures et folklores sous différents noms apparences et sexe.
En effet, depuis la plus haute antiquité, la littérature est peuplée de créatures (malfaisantes quand même ) appartenant au folklore.
Il y a à Rome les
Lamies, qui sucent le sang des jeunes filles en s'y accrochant (au sens littéral du terme). Elles servaient également d'épuvantail pour assagir les enfants (soit sage sinon ...)
Il y a également les
Empuses (mythologie grecque), spectres prenant l'apparence des séduisantes jeunes femmes, qui aspirent le fluide vital des malheureux qui croisent leur chemin.
Nous rencontrons différents démons (toujours à l'aspect féminin ou asséxué) dans différents folklores méditérannéens (gréco-romain, ou ottoman, moyen-oriental), telles les
Stiges, qui sucent le sang des enfants, les
Onoscelles, monstres marins, ou encore la
Goule des Milles Et Une Nuits.
Bien avant LE vampire, il y surtout La vampire, dont le poème de Kippling (
The Vampire) sera inspiré par le tableau de Philip Burne-Jones, représentant une créature vampiresque à la beauté démionaque. Il n'est donc pas étonnant de les voir héroïnes des premières apparitions littéraires du genre (outre les écrits antiques comme
Les Fastes d'Ovide, ou le
Satiricon de Pétrone) comme
La Morte Amoureuse de Gauthier en 1836.
L'entrée du Vampire masculin est du à une nouvelle de John William Polidori, un famillier du couple Shelley (à qui on doit nottament Frankenstein), de 1819,
Le Vampire, dans là quelle le héros Lord Ruthen est affligé du désir de sucer le sang de ses victimes. Dès lors, les vampires pleuvent et innondent la littérature contemporaine ; Nodier, Gauthier (
) Sumas pour le XIXème siècle.
En 1897 Bram Stocker frappe très fort avec son
Dracula, roman reprenant le folklore balkan et des origines réelles d'un de ses princes, Vlad III. Avec ce roman, il instaure des règles qui serviront d'axiomes pour bon nombre d'oeuvres, aussi bien littéraires que cinématographiques.
Pour être un vampire, il faut être un mort vivant survivant en buvant le sang de ses victimes.
La déferlente Dracula peut se répendre.
Différentes notions du vampirismes seront alors explorées. La parodie avec
Dracula, Père et fils de Claude Koltz, la normalité de l'espèce avec
Je suis une légende de Richard Matheson, et bien sûr, le vampire humain, sentimental et aristocratique dont Lestat est l'archétype des Chroniques Vampiriques d'Anne Rice et où le vampire est tellement humain qu'il en est touchant dans
Entretien avec un vampire.